Rupert Murdoch s'excuse

Le magnat anglo-saxon des médias Rupert Murdoch a présenté ses excuses pour le scandale des écoutes téléphoniques pratiquées par "News of the World" .
Murdoch a écrit dans sa lettre intitulé : "Nous sommes désolés" et signé de sa main.
"Nous sommes désolés pour les fautes graves qui ont été commises", poursuit le texte. "Nous sommes profondément désolés par les souffrances causées à ceux qui en ont été victimes", ajoute-t-il.

"J'ai conscience que des excuses ne suffisent pas", souligne encore le magnat américano-australien, qui promet "dans les jours à venir" "des mesures concrètes supplémentaires" et de "faire amende honorable".

Cet encart a publié dans le Sun et le Times, deux des quotidiens du groupe, mais aussi chez ses concurrents : Daily Mail, Daily Telegraph, Financial Times, Independent et Guardian, le quotidien de gauche qui est à l'origine d'une partie des révélations sur cette affaire.



"News of the World" est accusé d'avoir piraté depuis 2000 les messageries de quelque 4000 personnes, politiciens, célébrités, mais aussi celle d'une écolière de 13 ans assassinée.


Pour tenter de calmer la tempête, Rupert Murdoch a dû également "sacrifier" vendredi 15 juillet 2011 l'une de ses protégés, Rebekah Brooks, numéro deux de News International, qui a démissionné.

Rebekah Brooks, qui a démissionné vendredi 15 juillet 2011 de la direction de News International, est soupçonnée de corruption de policiers et d'écoutes illégales et risque la prison.

Dimanche 17 juillet , Paul Stephenson, le chef de la police britannique, est accusé d'avoir bâclé l'enquête en raison de ses liens avec les dirigeants de journaux et ignoré les agissements de policiers-ripoux qui auraient vendu des informations au News of the World (NotW), avait déjà démissionné.

Le lundi 18 juillet 2011 , un deuxième haut reponsable de Scotland Yard, John Yates, qui avait refusé de rouvrir l'enquête sur le scandale des écoutes téléphoniques en 2009, a présenté sa démission.

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